Alberto Contador se prépare pour le Paris-Nice “je suis en bonne forme”

Alberto Contador sera au départ de sa deuxième course de la saison, le Paris-Nice, une course qui a toujours eu une signification particulière pour lui depuis qu’il l’a gagné en 2007. C’est aussi son retour sur une course française depuis sa victoire sur le Tour de France, une autre motivation pour reprendre la forme avant de se placer sur la ligne de départ. “Je suis en bonne forme”, rapporte le leader de l’équipe Astana, “même si je ne me suis pas trop entraîné depuis le Tour d’Algarve”.

En quelle forme physique êtes-vous en ce moment ?
J’ai été un peu malade récemment, je pense que c’est à cause de la pluie que nous avons eu au Portugal, mais je pense néanmoins être en bonne forme.

Qu’est-ce vous avez fait après votre victoire au Portugal, qu’est-ce qui a changé depuis ?
Je me suis reposé un peu plus longtemps que prévu, c’était une épreuve difficile et j’ai attrapé un rhume. Ensuite j’ai fait quelques sorties d’entraînement, pour renforcer le travail fait pendant l’hiver, mais je ne sais pas si je suis en meilleur forme ou non que pour le Portugal, où j’ai bien couru.

Sur le Paris-Nice en 2009, vous avez souffert une défaillance spectaculaire. Est-ce que vous cherchez à vous racheter ou c’était juste une anecdote ?
Non, je ne cherche pas à me racheter. J’ai beaucoup appris de cette expérience, je sais maintenant qu’il ne faut rien négliger et que chaque paramètre compte pendant la course. Ca m’a coûté la victoire en 2009, mais c’était une expérience enrichissante.

Quels sont vos objectifs ?
Bien entendu, l’équipe va chercher à gagner et être dans les échappées. C’est très difficile de remporter une victoire, et il y a de coureurs très forts en meilleur forme que moi, comme Luis Leon and Valverde, qui ont fait plus de courses cette année. Le but, dans tous les cas, c’est d’être présent.

Qui sont les favoris ?
Il y a des coureurs plus forts que moi, comme Luis Leon et Valverde. Alejandro sait déjà comment gagner le Paris-Nice, sur le Tour de Méditerranée mais également en Australie et Almeria. En début d’année, il est très important de faire beaucoup de courses. Mais sur une course comme le Paris-Nice, il y a de nombreux favoris. Il y a aussi Samuel Sanchez, Frank Schleck, Sandy Casa et Chavanel, entre autres.

Quels sont les points clés du parcours de cette année ?
C’est un très bon parcours, la différence se trouve sur la montée finale, à Mende, qui est courte mais explosive. Nous sommes déjà passé par là en 2007, et les différences étaient minimes. La victoire cette année se décidera à la seconde, et les bonus seront importants. Les 3 derniers jours de montagne seront difficile à contrôler, comme toujours sur le Paris-Nice. Il n’y aura pas beaucoup de différences sur le podium.

Dimanche aura lieu le contre la montre, est-ce que votre nouveau vélo est prêt ?
Je l’espère, pour que je n’ai pas à courir sur le même que sur le Tour d’Algarve. Il n’est pas encore arrivé des US, mais il sera là à temps. Il n’y a pas de côtes sur le contre la montre, les 8 km sont sur du plat. J’espère tout de même être en tête. L’année dernière, je l’avais remporté mais je ne suis pas au même niveau de forme cette année.